Accident Nakutakoin. Ouverture d'une enquête pour homicide involontaire et blessures involontaires
Ce matin, le procureur de la République a ouvert une enquête pour homicide involontaire, et blessures involontaires ayant entrainé une ITT supérieure à 30 jours et des interruptions de travail inférieures à 30 jours. Les prises de sang pratiquées sur les deux chauffeurs vont faire l'objet d'analyses toxicologiques dont le résultat devrait être connu demain. Aujourd'hui, les gendarmes auditionnent l'ensemble des témoins et poursuivent leur enquête pour tenter de déterminer les circonstances exactes de ce drame.
Une enquête qui pourrait être facilitée en partie par les dispositifs de surveillance présents dans les bus Tanéo. Les bus qui circulent en ville ne sont pas équipés de ceinture de sécurité car ce n'est pas obligatoire en zone urbaine, ils sont en revanche équipés d'un système appelé SAEIV pour "système d'aide à l'exploitation et à l'information des voyageurs." Il s'agit d'un outil informatique et vidéo qui permet à l'exploitant de connaître en temps réel la position du bus et sa vitesse. Un système qui permet également aux voyageurs de savoir combien de temps ils ont à attendre avant l'arrivée de leur bus. Les véhicules sont par ailleurs équipés de caméras qui filment en permanence à la fois pour la sécurité des passagers et du chauffeur. Des images qui peuvent notamment servir en cas de réclamation d'un passager ou d'une incivilité pendant un trajet pour en identifier l'auteur.
Des images et des données informatiques qui devraient s'avérer très utiles dans le cas de l'accident d'hier.
Au total cette collision très violente entre un bus Tanéo et un semi-remorque a provoqué la mort d'une femme de 71 ans qui se trouvait à l'avant du bus au moment du choc. Trois autres personnes ont été hospitalisées dans un état grave dont une jeune fille de 16 ans qui a perdu une jambe, et on apprenait ce matin qu'un des trois blessés est en réanimation dans un état critique. Le Médipôle, qui a immédiatement déclenché le plan blanc à la suite de l'accident a par ailleurs accueilli 21 personnes légèrement blessées ou traumatisées. Elles ont toutes consulté la cellule psychologique mise en place par le CHT.
