Aircalin résorbe son déficit

Les crises successives ayant touché la Nouvelle-Calédonie ont mis un coup dur au secteur touristique, et ont donc fortement impacté la compagnie aérienne. Alors que la fréquentation atteignait son maximum en 2019, pour 417.000 passagers sur sur l’année, elle n’était plus que de 262.000 passagers en 2024. Pour sortir de cette crise, Aircalin a mis en plus un plan de relance, basé notamment sur le lancement de cette nouvelle ligne censée apporter des revenus supplémentaires, notamment grâce à la liaison entre Paris et l’Asie. C’est ainsi que le premier vol quittait Tontouta le 11 décembre 2024. Un an plus tard, le PDG de Aircalin Georges Selefen dresse un bilan positif de cette nouvelle rotation.

Au total ce sont 500 emplois qui ont pu être conservés grâce au lancement de la ligne nous a dit Georges Selefen. La compagnie aérienne a même pu créer 30 emplois supplémentaires cette année. 
Pour l’instant c’est l’avion A330 qui assure la rotation Nouméa-Paris via Bangkok, trois par semaine depuis le 24 novembre. C’est un engin d’une capacité de 291 places, mais il est prévu qu’un A 350 prenne le relais. La compagnie avait obtenu la livraison de deux A350 par Airbus, le premier devrait arriver fin 2026, et là encore, il ouvrirait de nouvelles perspectives pour Aircalin.
 

Dans cette perspective de relance, une liaison entre Nouméa et Papeete rouvre ce week-end. George Selefen reste optimiste quant à la reprise de nouvelles lignes comme Melbourne ou Narita, même si l’essentiel reste de consolider le trafic.

Lors de cette conférence de presse, le PDG d’Aircalin a également évoqué le déménagement d’Aircalédonie à Tontouta prévu pour le 2 mars prochain. Selon lui, la possibilité d’une fusion entre les deux compagnies est totalement écartée, l’arrivée d’Aircal ne perturbera aucunement l’activité de la compagnie internationale, "il s’agit avant tout d’un sujet aéroportuaire" a-t-il dit.