Le FLNKS veut afficher son unité.

Rien n'avait filtré de cette convention réunie samedi, à huis clos, à Dumbéa et le message officiel c'est que les différents points de divergences constatés doivent permettre au FLNKS de se projeter positivement vers l'avenir.
Samedi, les délégués ont dressé le bilan des provinciales et ils se félicitent de leur progression dans les institutions avec un siège de plus au Congrès. Mais difficile d'éluder les dissensions qui sont apparues au grand jour, entre l'UC et le PALIKA, lors de la mise en place des institutions.
"Le mot d'ordre c'est donc, la cohérence", affirme Daniel Goa le porte-parole du FLNKS.
La convention a réaffirmé que le FLNKS est le seul mouvement de libération apte à encadrer toutes les initiatives et toutes les actions, tant sur le terrain que dans les institutions.
Et si le ton est parfois monté, samedi, entre les différentes composantes, le FLNKS affiche aujourd'hui son unité affirme Alosio Sako, le président du RDO, qui assure l'animation
Bref, à entendre ses responsables, tout va bien entre les composantes du FLNKS qui veulent maintenant se tourner vers l'avenir avec deux autres thèmes à l'ordre du jour de la convention : la préparation du Comité des signataires et la préparation du référendum de 2020.
Il y aura une seule délégation FLNKS au comité des signataires et elle sera conduite par Paul Néaoutyine, Victor Tutugoro, Roch Wamytan et Daniel Goa.
Au menu de ce comité des signataires, le FLNKS veut inscrire le transfert de l'article 27 et l'élaboration d'une stratégie globale sur le nickel, mais aussi la préparation du référendum avec la mise à jour des listes électorales, le retour à un dispositif normal pour les procurations et la révision du système des bureaux de vote décentralisé.
Le FLNKS insiste aussi sur une concertation avec l'Etat, pour préparer une éventuel transfert de souveraineté.
Concernant la date, le FLNKS considère que le référendum doit avoir lieu en novembre 2020.