Nakamal : vers une nouvelle réglementation ?
Le gouvernement souhaite régulariser la vente de kava. Les gérants de nakamal devraient obtenir la même licence que pour la vente d'alcool, c'est ce que prévoit un avant-projet de loi du pays adopté ce mercredi.
Les nakamals ont actuellement le même statut qu’un salon de thé, ce qui forcément, pose quelques soucis en termes d’hygiène, de réglementation économique, mais aussi parfois de sécurité publique.
Ces dernières semaines, certains établissements ont fait parler d’eux, comme le City à Nouméa, fermé administrativement pendant deux mois, après un nombre répété d’agressions, rixes, ou vols avec violence recensés près du lieu.
Dans le cadre du groupe de travail des présidents d’exécutifs de la Nouvelle-Calédonie, un avant-projet de loi du pays a donc été rédigé. S’il est adopté au congrès, les gérants de nakamal devront suivre les mêmes démarches que pour la vente d’alcool explique Christopher Gygès, porte-parole du gouvernement.
Le gouvernement affiche sa volonté de déléguer la gestion des Nakamal aux provinces et aux communes. L’objectif, est de protéger la santé et la sécurité des calédoniens explique Christopher Gygès.
Si le projet de loi est adopté au congrès, les gérants auront un délai de 6 mois pour régulariser leur situation, fournir leurs justificatifs, et obtenir leur licence, puis 6 mois supplémentaires pour effectuer leur mise aux normes. Si ce n’est pas le cas, ils seront contraints de fermer.
