Politique, mais aussi santé au programme de a visite de Manuel Valls
Le ministre s’est rendu jeudi en Province Nord pour visiter le centre médico social de Voh, et rencontrer son personnel.

10 communes sur 15 n’ont plus de médecin en Province Nord. C’est le cas de Voh. Près de 3.000 personnes habitent la commune, et depuis 2 ans maintenant, elle n’a plus de médecin fixe, plus de dentiste. La province Nord a mis en place des téléconsultations, les malades sont reçus en présentiel une fois par semaine par un médecin. Cette situation est celle de beaucoup de communes du nord, elle s’est aggravée après la crise Covid, puis la crise insurrectionnelle de l’an dernier. En plus de l’isolement, la question de l’insécurité a mis un coup à l’attractivité de la brousse pour les personnels soignants. Aujourd’hui, l’Etat souhaite trouver des solutions concrètes pour pallier ce manque. Manuel Valls a visité le CMS, discuté avec son personnel pour appréhender ses difficultés, ses craintes et répondre à cette angoisse, avec le gouvernement, les provinces et les maires.
Aujourd’hui le CMS de Voh fonctionne grâce à la mobilisation de son personnel, infirmier, sage femme, secrétaire, ils sont 12 au total. Ils ont souhaité partager leur quotidien « c’est ca la réalité qu’on vit sur le terrain monsieur le ministre » a dit Marie Pierre Le Cole, infirmière au centre médico social.
La visite du ministre à voh s’est terminée sur ces mots « la Caledonie a besoin de la stabilité qu’apporte l’accord de bBougival », des mots qu’il a tenu, de nouveau à Koné devant une cinquantaine de personnes. Une réunion publique a débuté à 16h30. Entrepreneurs, agriculteurs, associations, ils sont venus écouter le ministre, et poser leurs questions. Quel avenir pour l’usine du nord, comment relancer le tourisme, comment l’état peut nous accompagner dans le développement de l’autosuffisance ? Autant de questions qui ont porté le débat pendant plus d’une heure. Beaucoup de problématiques structurelles selon le ministre, mais une chose est sure, selon lui, « nous avons besoin de stabilité, ce n’est pas du chantage, c’est la réalité ».
