La fréquence aux couleurs de la France

La tristesse et l'amertume de Manuel Valls

Une passation de pouvoir dans la sobriété rue Oudinot où Manuel Valls a passé le flambeau à Naïma Moutchou sans la présence du public ni de la presse mais l'ancien ministre d'Etat a dressé le bilan de ses 9 mois au ministère des outremer

Par Elizabeth Nouar 14 octobre 2025 à 01:06
Passation de pouvoir rue Oudinot

Membre du gouvernement Lecornu 1, Manuel Valls ne fait pas partie du Lecornu 2 où Naïma Moutchou a été nommée ministre des outremer et s'il affirme ne pas avoir de regret, on sent une certaine amertume de la part de Manuel Valls qui exprime à la fois de l'inquiétude, un malaise, du dégout et de la tristesse. Il s'est exprimé dans un message enregistré sur Instagram

Manuel Valls passe ensuite en revue tous les chantiers qu'il a mené en 9 mois, et d'abord, sans surprise, la Nouvelle-Calédonie "qui doit être la priorité absolue du gouvernement tant ce que nous avons construit là-bas est aussi fragile que précieux."
Il rappelle la signature de l'accord de Bougival et le processus législatif en cours, indispensable pour mettre en œuvre ce processus

 

Manuel Valls évoque aussi Mayotte et les autres collectivités d'outremer avec le regret de ne pas être allé à Saint Pierre et Miquelon ni à Wallis et Futuna.
Il évoque aussi son engagement contre la vie chère ou dans la lutte contre le narcotrafic et – dans un message plus politique – il appelle à une rupture avec présence coloniale de la France.
Et il termine par ce qu'il appelle "un cri d'amour aux outremer" en revenant curieusement, au passage, sur les raisons de sa nomination. 

Un hommage à François Bayrou qui est aussi un tacle à son successeur Sébastien Lecornu, de la part de l'ancien ministre des outremer.

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