Une avancée politique majeure pour le Palika
La motion sur l'avenir politique et institutionnel de la Nouvelle-Calédonie adoptée lors de son congrès extraordinaire parle d'un chemin d’accès progressif à la souveraineté sur des bases innovantes, nouvelles, inédites et inéluctables.
Le PALIKA a rendu publique la motion sur l'avenir politique et institutionnel de la Nouvelle-Calédonie qu'il a adoptée lors de son congrès extraordinaire réuni samedi à Voh.
Il considère que le projet présenté par ses négociateurs, Jean-Pierre Djaiwé et Adolphe Digoué, réaffirme les orientations fondamentales de l’Accord de Nouméa, et qu'il constitue une avancée politique majeure.
Selon cette motion, le projet d'accord poursuit les grands objectifs d’émancipation et de décolonisation fixés par les accords de Matignon et l’Accord de Nouméa en actant la création et l’émergence de l’Etat de Nouvelle-Calédonie et il fixe le chemin d’accès progressif à la souveraineté sur des bases innovantes, nouvelles, inédites et inéluctables.
Le PALIKA cite, en exemples, la création d’un "État de Nouvelle-Calédonie", l’institution d’une nationalité calédonienne, le transfert des relations extérieures à la Nouvelle-Calédonie, l’accès à un statut international, ou encore l’association de la Nouvelle-Calédonie à l’exercice des compétences régaliennes.
Le PALIKA estime, par ailleurs, que le cheminement vers la souveraineté se traduit par une capacité d’auto-organisation très élargie.
Sur ces fondements, le congrès extraordinaire acte ce projet d’accord comme une étape nouvelle dans la décolonisation et l’émancipation du Pays.
Le Congrès extraordinaire du PALIKA exhorte les structures du parti à prendre toutes les initiatives pour que le projet recueille l’adhésion du plus grand nombre et il appelle à porter ce projet d’accord en vue de son adoption lors de la consultation prévue en début de l’année 2026.
