Une refonte de la formation professionnelle pour mieux s’adapter aux réalités du terrain
Le membre du 18ème Gouvernement en charge du secteur, Samuel Hnepeune, a dévoilé la feuille de route des prochaines années.

Des défis ambitieux mais nécessaires. Car depuis quelques années et d’autant plus avec la crise initiée par les émeutes de mai dernier, le secteur de la formation traverse une période critique. De nombreuses structures ont fermés leur portes et le budget a drastiquement baissé : il est passé de 1 milliards 600 millions de francs en 2019 à 600 millions cette année. Les précisions du membre du Gouvernement Samuel Hnepeune.
3 mots résument cette feuille de route : mutualisation, rationalisation et économie d’échelle. Concernant la mutualisation, le Gouvernement envisage de fusionner et utiliser de manière efficiente les moyens techniques déjà opérationnels sur le Territoire comme les plateaux de formation.
Autre action prévue : celle de la création d’un « Village des solutions » à Nouville. Une piste déjà envisagée par le 17ème Gouvernement et remise au goût du jour. Il s’agit ici d’implanter en un seul et même lieu tous les opérateurs de formation et les structures d’accompagnement pour en faciliter l’accès.
Ce village des solutions serait une composante d’un projet plus large : celui de faire de l’île Nou la « presqu’île des savoirs ». Cet écosystème regrouperait ainsi l’université de Nouvelle-Calédonie, le lycée Jules Garnier, l’IFREMER et donc ce futur village des solutions. Un projet qui est encore à l’état d’étude mais qui une fois mis en œuvre, pourrait aller très vite et voir le jour prochainement si les financements sont trouvés. En plus d’un soutien de l’AFD et de l’AFPA (l’agence nationale pour la formation professionnelle des adultes), le Gouvernement souhaiterait débloquer des fonds européens.