Emmanuel Macron propose un point d'étape aux élus calédoniens
Le Président de la République invite les élus calédoniens à Paris, le 16 janvier. Il leur adresse un courrier en ce sens au lendemain de l'annonce par le journal Le Monde de l'abandon de la loi organisant la consultation anticipée des calédoniens sur l'accord de Bougival

"Afin d'apporter des clarifications à l'accord du 12 juillet, j'ai décidé d'organiser un nouveau temps d'échange pour poursuivre le dialogue avec l'ensemble des partenaires" écrit le Président de la République. Il affirme que l'Etat s'est toujours engagé à soutenir les calédoniens et que c'est dans ce cadre qu'un plan de relance économique et social a été présenté récemment à l'occasion des discussions budgétaires.
"Ce point d'étape visant à ouvrir de nouvelles perspectives politiques auquel je souhaite vous associer réunira le 12 janvier prochain les élus calédoniens et permettra au gouvernement de poursuivre ensuite les discussions" ajoute Emmanuel Macron.
Ce rendez-vous avait été annoncée dès hier par le journal Le Monde qui rendait public également l'abandon, par le gouvernement du projet de consultation anticipée et qui indiquait que le projet de loi ne serait pas présenté en conseil des ministres ce mercredi.
Ces annonces avaient pris de court la classe politique calédonienne mais depuis le député Nicolas Metzdorf a eu confirmation de ces informations puisqu'il a joint la ministre des outremer

Le gouvernement abandonne la consultation anticipée des calédoniens, faute de majorité au parlement et le député de la première circonscription relève que seul son groupe Ensemble pour la République, présidé par Gabriel Attal soutient encore le processus de Bougival.
Dans ce contexte, les reproches de Nicolas Metzdorf s'adressent aussi au Président de la République et à la ministre des outremer
Le gouvernement et le parlement tétanisés par l'attitude du FLNKS selon Nicolas Metzdorf et il estime que c'est le cas aussi de plusieurs groupes politiques calédoniens
Le député de la première circonscription dénonce un Etat faible qui recule devant la violence des plus radicaux et il refuse cette dérive. Il confirme, par ailleurs, la venue d'une délégation d'une dizaine de députés du groupe Renaissance en NC début janvier. Un déplacement qui leur permettra de prendre conscience de la réalité de la situation.


