"Le peuple dira". L'UNI sur la suite de l'accord
Les débats ont été riches lors de la réunion publique à l'UNC de l'Union Nationale pour l'Indépendance, qui défend le projet d'accord de Bougival.
Le public qui a décidé de venir sur le campus de Nouville s'est montré très attentif aux explications. Une centaine de personnes, aux profils très divers : jeunes et moins jeunes, toutes ethnies et toutes origines. L'UNI a poursuivi son travail de clarification du projet d'accord, pour se charger de répondre aussi aux propos qui ont alimenté les débats récemment. Beaucoup de personnes tenaient à s'informer à la source, pour comprendre ce qui est dit dans le texte, ce qui ne l'est pas, et ce qu'il faut y comprendre. Jean Pierre Djaïwé, signataire et porte-parole du Palika, a répondu ainsi à la prise de position de l'UC et du FLNKS, et a tenu à envoyer un message face à certaines affirmations : pour lui, l'accord de Nouméa avait déjà été très critiqué à l'époque, alors qu'il est revendiqué aujourd'hui comme le plancher du futur accord pour la Nouvelle Calédonie. Et si le processus politique est aujourd'hui mis à mal, à en croire les déclarations des leaders de l'UC et du FLNKS, alors l'UNI plaide pour laisser le peuple s'exprimer. Le projet d'accord de Bougival doit être soumis à un vote, initialement prévu en février 2026.
Jean Pierre Djaïwé, l'un des porte-paroles du PALIKA, et signataire pour l'UNI du projet d'accord de Bougival.
